La batucada Ploukatak, de Questembert, a rythmé la manifestation. (Le Télégramme / Laurent
Guenneugues)
Après les lycéens la veille, un millier de personnes ont participé au carnaval du climat, samedi après-midi au port de Vannes. Une façon festive de crier sa colère contre les dérèglements qui menacent la vie sur Terre.
En macareux, en arbre ou en papillon, beaucoup ont joué le jeu et se sont déguisés pour ce grand rassemblement en vert et contre tous ceux qui polluent ! Pour donner le tempo, les musiciens de la batucada Ploukatak, aux couleurs de la Terre, sont venus en force de Questembert : « On est tous concernés par le réchauffement climatique, souligne Audrey, maestre du groupe. Il y a urgence ! »
Dans le cortège, beaucoup de familles, comme Roselene et Nicolas, venus avec leurs deux enfants, Lilouenn, 6 ans, et Norah, 2 ans. « On est là pour nos petits bouts, c’est leur avenir qui est en jeu, explique ce jeune couple de maraîchers biologiques à Monterblanc. Il faut que ça change ! »
Après un sit-in de quelques minutes sur l’esplanade du port, Carole Balavoine, l’une des trois enseignantes à l’initiative de ce rassemblement, a pris la parole au mégaphone, rappelant tous les méfaits liés au réchauffement climatique : catastrophes naturelles, disparition des espèces, maladies chroniques… « C’est l’affaire de tous et c’est l’affaire du siècle, a-t-elle lancé. Comme le dit Nicolas Hulot, on a été victimes de l’illusion que la technologie et le progrès allaient faire en sorte que demain soit toujours meilleur qu’ aujourd’hui ».